Au mois d’août, alors qu’un
séisme secoue l’Italie, l’homme envoie un mail à ses collègues annonçant que « Daech revendique le tremblement de terre ». Dix jours après, il est convoqué par le responsable sécurité de sa direction régionale : il est par la suite suspendu de ses fonctions, et une plainte est déposée pour « apologie du terrorisme ». Son domicile a été perquisitionné, l’homme placé en garde à a vue mais l’affaire classée sans suite.
La direction de Pôle-Emploi lui impose une mutation, en échange d’une levée des sanctions : une mesure que l’employé refuse, car il estime ne rien avoir à se reprocher. Handicapé et diagnostiqué anxio-dépressif, il est en arrêt maladie depuis septembre. L’homme, qui se lance maintenant dans une grève de la faim pour protester contre son traitement, prévoit maintenant d’engager un avocat et de porter l’affaire devant la justice.
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