La Turquie en abattant les avions russes a choisi, son allié est bel et bien l’Etat islamique
Au tout début en France, c’était la fleur au fusil pour les soldats français aux cris « d’Alsace, Lorraine« , comme une vieille revanche pour une guerre perdue en 1871. Tout cela a fini par une guerre mondiale qui détruisit les Empires européens et de fait, l’Europe au profit de l’émergence des Etats-Unis sur le théâtre mondial.
Cette guerre terminée, se prolongea encore un peu jusqu’en 1922 (Pologne, Turquie) et permit de décortiquer l’Empire Ottoman et de mettre en place des états fabriqués sur mesure par les vainqueurs sans trop tenir compte des ethnies. Aussi bien en Europe centrale d’ailleurs qu’au Moyen-Orient. Ces nouveaux états ont été le prétexte des Nazis d’Hitler pour la deuxième guerre mondiale. Quelques répercussions en Irak et en Syrie vite mâtées par les Anglais et les Français.
Demain, c’est la suite ! La continuité d’une situation imposée aux populations datant de presque un siècle. Ces répercussions aux du Moyen-Orient seront, si l’on suit le raisonnement, le prétexte de la troisième. J’espère me tromper croyez-le.
L’Irak, la Syrie, le Liban, et dans une moindre mesure la Libye peuvent être le point de départ de ce conflit. Toujours se souvenir que les Kurdes furent les grands cocus du marché des états vainqueurs de 14/18. Le peuple Kurde existe, sa culture est bien réelle, son existence patente et beaucoup de musulmans ignorent que Ṣalāḥad-Dīn Yūsuf dit Saladin le conquérant, si ce n’est l’occupant de la Jérusalem chrétienne, était un musulman Kurde, un indo-européen comme les Turcs et non un Arabe.
Les kurdes à qui l’on avait promis une espace, un pays, ont été trahis par La France et l’Angleterre et se sont retrouvés à cheval sur trois pays, l’Iran, l’Irak, la Syrie. Un immense doigt d’honneur à la seule et réelle communauté nationale du Moyen-Orient. Cela a généré une rancune tenace et un foyer de révoltes permanents.
Puis, après la seconde guerre mondiale, vient la politique d’imposition américaine sur le Moyen-Orient, sa volonté de s’assurer (s’accaparer?) le pétrole, sa complicité avec l’Arabie-Saoudite wahhabite depuis 1945, l’occupation de l’Irak en 2003, le refus de reprendre le personnel de l’administration de Saddam Hussein sont devenus le terreau de cette situation qui nous a mené au bord du gouffre. Tout cela avec la complicité des peuples européens dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne.
Ce terreau sur le sable et le pétrole va s’enflammer. La Turquie s’ingénie à allumer des mèches. Cela l’arrange pour contrecarrer les Kurdes de Turquie. Cette Turquie refuse d’imaginer une région kurde autonome et aura donc, probablement à terme, une patrie Kurde. Cela se fera dans le sang et les larmes. La Turquie dit s’attaquer à Daesch mais règle des comptes et bombarde surtout les Kurdes qui se trouvent en Syrie et en Irak. Première grande trahison de la Turquie que de bombarder des femmes et des hommes qui se battent sur le terrain contre l’islamisme et sont les sauveurs des chrétiens et des Yazidis.
Elle menace la Russie qui, dit-elle, survole son territoire. La belle affaire. Tant qu’elle menaçait ce n’était pas très grave mais cette fois-ci, elle a descendu en vol un chasseur Russe, a tué au moins un pilote dans l’état de l’information à l’heure où j’écris ce texte.
Nous connaissons les Russes et surtout Vladmir Poutine à travers l’histoire ancienne des Russes et celle récente de Poutine. L’image de la Russie dans le monde a été touchée, voire bousculée. Il y aura forcément des conséquences à terme. Vladimir ne peut accepter si ce n’est vis à vis des peuples musulmans de Russie de ne pas répondre d’une manière ou d’une autre. Pour le moment c’est un communiqué de Dimitri Peskov, porte-parole du président Vladimir Poutine qui déclare : Le Kremlin a qualifié mardi la destruction d’un chasseur-bombardier de l’armée russe en Syrie d’«incident très sérieux». «Il est simplement impossible de dire quelque chose sans disposer de toutes les informations». La Russie réagira c’est une évidence. La Turquie ne peut pas s’absoudre de son acte.
La Turquie a fait un choix ! Son « intégrité territoriale » est plus importante alors même que la guerre contre le terrorisme, le nazislamisme est le but de ces « écarts » Russes si toutefois ils existent, (la Russie dément) dans le ciel de la Turquie. Un peu comme si la Suisse en 1945 avait descendu en vol un bombardier américain allant sur l’Allemagne nazie.
Les jours prochains vont être cruciaux.
La Turquie devra répondre de son acte belliqueux. Elle ne pourra pas faire oublier non plus sa passivité si ce n’est sa complicité avec les terroristes de Daesch qui passent par son territoire. Ainsi d’ailleurs, que sa facilité à laisser passer des pseudos réfugiés (déserteurs) en Europe.
Il faudra bien un jour que Bruxelles prennent en compte ces réalités et cesse de vouloir nous imposer cette Turquie qui n’a rien d’européenne. Cette Turquie islamiste poursuit son rêve de restauration de l’Empire Ottoman. Les Hongrois l’ont bien compris eux qui ont subi cet Empire totalitaire sur plusieurs siècles. Cet Empire esclavagiste, grand fournisseur d’esclaves blancs sur l’ensemble de l’Empire. Les états centraux de l’Europe eux, s’en souviennent.
Les Français n’apprennent plus l’Histoire dans les écoles et encore moins la chronologie. C’est une façon facile de tuer la réflexion historique des faits. Nos « savants pédagogiques » mélangent tout et mettent tout dans le même sac. À force de tout relativiser, ils auront fait d’un grand peuple, un troupeau de moutons. Eux aussi sont responsables.