Trump apporte son soutien à Erdogan
Soutien réciproque
En novembre, M. Erdogan a déclaré son soutien pour le président élu, à l`époque lors d`une conférence à Istanbul. "Selon moi, être qualifié de dictateur est une bonne chose", avait déclaré M. Erdogan lors d`une conférence économique des pays islamiques dans la mégapole turque.
Campagne
Durant sa campagne électorale en juillet, M. Trump avait annoncé qu`il ne critiquerait pas la république turque pour sa répression après une tentative de coup d`Etat car l`Amérique doit "mettre de l`ordre dans son propre désordre", avant de donner des leçons aux autres pays.
Putsch manqué
Depuis la tentative de coup d`Etat, plus de 40.000 personnes ont été détenues et au moins 100.000 fonctionnaires ont été licenciés. Une nouvelle vague de purge a eu cours mardi. Quelque 4.500 employés du ministère de l`Education, de la gendarmerie, de la Cour de cassation, du Haut conseil électoral et de la chaîne de télévision publique TRT ont été limogés.
Espagne
Le président américain Donald Trump a également eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy avec qui il a convenu de "poursuivre la coopération en matière de sécurité, d`économie et d`antiterrorisme" et "réaffirmé le solide partenariat entre les deux pays à travers une série d`intérêts mutuels" dont la lutte contre l`EI également.
Otan
Avec son homologue espagnol, le président Trump a à nouveau "réaffirmé l`engagement américain vis-à-vis de l`Otan et a insisté sur l`importance pour tous les alliés de l`Otan de partager le poids des dépenses de défense". A peine arrivé à la Maison Blanche, le président Trump avait pourtant ébranlé les alliés européens en prônant une ligne plus souple vis-à-vis de Moscou et en remettant en cause l`engagement de Washington, vieux de près de 70 ans, envers l`Otan, une alliance qu`il avait qualifiée "d`obsolète" et de fardeau injuste pour le contribuable américain.