L`an dernier, le marché de la médecine et de la chirurgie esthétiques a progressé de 8,3% pour atteindre 8,5 milliards d`euros, en dépit d`un "environnement économique difficile", selon une étude publiée vendredi.
Cette croissance devrait se maintenir jusqu`en 2020, permettant au secteur d`atteindre 11,9 milliards d`euros, ajoute l`étude, réalisée à l`occasion de l`IMCAS (International Master Course on Aging Skin).
"Cela devient beaucoup plus accepté socialement de faire une intervention pour se sentir mieux, avoir une meilleure apparence", avance Nolan Karp, chirurgien à New York et membre du conseil d`administration de l`American Society for Aesthetic Plastic Surgery (ASAPS).
La demande grimpe surtout en Asie, où les classes moyennes se développent et où le désir d`afficher des traits "occidentaux" ne faiblit pas.
La zone Asie-Pacifique - 22% du marché aujourd`hui - devrait croître de 12% par an en moyenne et dépasser le poids de l`Europe en 2020, avec un quart du marché, contre 23% pour le Vieux continent.
La Corée du Sud est déjà le troisième marché mondial, derrière les Etats-Unis et le Brésil, avec 1,2 million d`interventions en 2015, selon l`International Society of Aesthetic Plastic Surgery (ISAPS).
Si l`augmentation mammaire et la liposuccion sont les opérations les plus populaires sur le continent américain et dans une bonne partie de l`Europe, en Corée comme dans le reste de l`Asie, la chirurgie des paupières ("débridage" des yeux), la rhinoplastie et le remodelage des pommettes et du menton tiennent le haut du pavé.
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