Connaissez-vous les super-pouvoirs des câlins ?

  21 Janvier 2017    Lu: 1763
Connaissez-vous les super-pouvoirs des câlins ?
21 janvier, journée internationale du câlin. Inventée par un révérend américain en 1986, prétendument pour parer au blues du début d’année. Vous pensez : il ne manquait plus que ça.
On vous explique quand même pourquoi se toucher et se câliner, c’est bon aussi… pour la santé.

Le câlin stimule la production d’ocytocine, l’hormone du lien et de l’amour. Sécrétée par l’hypophyse, elle joue des rôles multiples dans le cerveau. Elle stimule d’abord l’amygdale (zone d’identification des émotions) pour reconnaître une menace, puis l’inhibe pour diminuer la douleur ou la peur. Par son action anxiolytique, elle pousse à entrer en contact avec autrui, à faire confiance, à être empathique. Sans elle, les fidèles campagnols papillonnent et les brebis délaissent leurs petits. Déjà, dans les années 50, les travaux du psychologue Harry Harlow montraient que la privation de contacts physiques chez les bébés singes entraînait des comportements autistiques et une absence d’interactions sociales.

Conséquence : le câlin apaise le stress. Au début des années 2000, des chercheurs avaient observé qu’enlacer son prochain faisait baisser la pression artérielle et le rythme cardiaque. Mieux, cela renforcerait notre système immunitaire : Sheldon Cohen, un psychologue de l’université de Pittsburg, aux Etats-Unis, a étudié pendant deux semaines les effets des câlins sur 400 personnes qu’il contactait chaque soir, et constaté que cela semblait les prémunir contre des infections virales, comme le rhume. Et le “hug” quotidien supplanta (presque) la pomme !

La prescription ? 7 minutes par jour, selon le site de la journée mondiale des câlins, peu ou prou le câlin quotidien recommandé par Sheldon Cohen, mais il en faudrait chaque jour au moins quatre (pour survivre ! ) à douze (pour croître) selon la psychothérapeute américaine Virginia Satir citée par le site du Monde. Si la gourou Amma les dispense gratuitement (et rapidement, une poignée de secondes) partout à travers le monde – moyennant plusieurs heures d’attente – comme les organisateurs de « free hugs », d’autres (bars, ateliers, etc) n’ont pas peur de les monnayer, au prétexte que nous ne saurions plus nous toucher ni nous enlacer. Chiche?

Source: Ça m`intéresse

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