Un assaillant a ouvert le feu sur une voiture de la police samedi matin à Esenyurt, district de la rive européenne d`Istanbul, sans blesser les agents à l`intérieur. Il a fui en laissant derrière lui une sacoche et une grenade, selon l`agence de presse Dogan.
Vendredi soir, une roquette avait été tirée contre le siège de la police à Istanbul, atteignant le mur d`enceinte. C`est dans ce bâtiment qu`est placé en garde à vue l`auteur de la fusillade meurtrière dans un club privé dans la nuit du Nouvel An, revendiquée par le groupe Etat islamique. Un autre projectile a frappé peu après un local du parti AKP au pouvoir, sans exploser.
Ces deux attaques qui n`ont pas fait de victime se sont déroulées alors que le Parlement votait en seconde lecture, à Ankara, un projet de réforme controversé visant à renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.
Les auteurs de ces attaques n`étaient pas connus dans l`immédiat et il était impossible de savoir s`il s`agit d`actes coordonnés ou non.
Le Premier ministre Binali Yildirim a estimé que les attaques menées vendredi soir portaient la marque d`un "groupe terroriste de gauche", évoquant notamment le groupuscule d`extrême gauche DHKP-C qui a déjà mené des attaques contre la police.
La Turquie a été ensanglantée depuis l`été 2015 par une série d`attentats liés aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ou à la rébellion kurde qui ont fait des centaines de morts, notamment à Istanbul et Ankara.
Tags: