Il a mis l`accent sur l`importance d`appuyer les grandes, moyennes et petites entreprises opérant dans le domaine de l`industrie militaire, faisant remarquer que les États-Unis doivent leur succès à ce domaine.
Critiquant les longs délais d`exécution des projets en Turquie, Isik a déclaré: «Nous devons raccourcir les délais. La perte de temps provoque la hausse des coûts. Si nous ne pouvons pas intégrer le dynamisme du secteur privé dans ce domaine, les coûts demeureront élevés. Nous pouvons tolérer cela en Turquie, mais notre but, dans le domaine de l`industrie militaire, n`est plus de satisfaire les besoins de notre pays uniquement. Notre but est de réaliser dans un premier temps cinq milliards de dollars d`exportation, puis de passer à dix milliards de dollars. Nos exportations actuelles s`élèvent à deux milliards de dollars environ. Les objectifs peuvent être rapidement atteints»
Isik s`est félicité du fait que la Turquie a réduit sa dépendance à l`extérieur en matière d`industrie de la Défense, indiquant que la production militaire locale est passé de 24% en 2002 à plus de 60% aujourd`hui.
Le ministre a ajouté qu`il est impossible d`intervenir dans les développements survenus dans la région si les forces armées ne sont pas suffisamment puissantes.
«La puissance des Forces armées turques (TSK) n`est pas une option ou une préférence, mais une obligation, a-t-il indiqué. Nous faisons tout pour les renforcer. La tentative de coup d`État du 15 juillet 2016 a dévoilé les failles dans le système de la TSK.»
Fikri Isik a ajouté que la TSK a été libérée de ses charges inutiles pour lui permettre de se concentrer sur la défense du pays, la préparation au conflit, la formation et l`entraînement, ainsi que la planification pour l`avenir.
Certains groupes critiquent les efforts de l`Etat, arguant que loin de renforcer l`Armée turque, ces initiatives l`affaiblissent; ces groupes ont «de mauvaises intentions», a dénoncé Isik.
Tags:
