Afin de contribuer au règlement pacifique du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, la Plateforme pour la paix entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan a été créée le 6 décembre 2016, a déclaré la Plateforme dans un communiqué du 13 janvier 2017.

AzVision.az présente la déclaration :

« La Plate-forme est une initiative des citoyens de l`Azerbaïdjan et de l`Arménie qui souhaitent contribuer au règlement pacifique du conflit.

L`initiative sur la création de la Plateforme a suscité l`intérêt de la communauté internationale et a attiré l`attention du public dans les deux pays en conflit. Un grand nombre d`experts bien connus ont hautement apprécié cette initiative et ont souligné le rôle très particulier de l`initiative de maintien de la paix susmentionnée dans le processus de règlement pacifique du conflit. Les représentants d`ONG et de militants de la société civile des deux pays ont exprimé le souhait de se joindre à la Plateforme et de participer activement au processus d`établissement d`une paix de longue date entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan. Le mentionné ci-dessus prouve que la mise en place de la Plateforme a été un mouvement opportun pour atteindre ces objectifs.

Cependant, les personnalités publiques arméniennes et les faiseurs de paix, qui se réclament leur soutien de l’initiative de paix, ont été soumis à une forte pression du gouvernement de l’Arménie et des organismes d`application de la loi. Une jeune écrivaine, Lusine Nersisyan, a été temporairement arrêtée au Haut-Karabakh juste après son interview dans les médias de masse azerbaïdjanais où elle avait exprimé son soutien à l`initiative de paix. Les proches de l`activiste de la société civile, Armen Virabyan, qui ont demandé l`asile politique en Azerbaïdjan, ont été persécutés à Erevan. L`activiste arménienne Tamella Arzumanyan et l`écrivain des Etats-Unis Anna Anahit Paitian, ainsi que leurs proches ont également été victimes de persécutions et de pressions ».

Selon la déclaration, en tenant compte mentionné ci-dessus, la Plateforme pour la paix entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie demande à la communauté internationale de faire les efforts nécessaires pour :

1. Empêcher la répression et la pression de l`Arménie contre ceux qui sont prêts à adhérer à la « Plateforme pour la paix entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie »;

2. Mettre fin à la persécution contre la jeune écrivaine Lusine Nersisyan qui vit dans le Haut-Karabakh;

3. Arrêter les pressions contre les membres de la famille et les proches de l`activiste de la société civile Armen Virabyan résidant en Allemagne;

4. Mettre fin à l`oppression contre l`activiste Tamella Arzumanyan et les membres de sa famille;

5. Arrêter les actes d`intimidation contre l`écrivaine Anna Anahit Paitian résidant aux États-Unis;

6. Encourager l`adhésion des citoyens ordinaires, des activistes de la société civile et de représentants d`ONG des deux pays à la Plateforme.

Du côté arménien, la déclaration a été signée par Vahe Avetian, défenseur des droits de l`homme, Vahan Martirosyan, chef du « Mouvement de libération nationale » d’Arménie, Susanne Jaghinian, journaliste, vice-président de l`organisation non gouvernementale « Meridian », Vahan Karapetyan, membre de l`Union des écrivains d`Arménie, Anahit Sinanian, activiste de la société civile, Armen Karapetyan, activiste de la société civile.

Du côté de l`Azerbaïdjan : Rovshan Rzayev, membre de la Communauté azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, Kamil Safarov, professeur de l`université d`État de Bakou, Chalala Hasanova, chef de l’association publique du « Soutien pour le développement des relations publiques », Novella Jafaroghlou, présidente de la Société pour les droits des femmes nommé d`après Dilara Aliyeva, Parvana Mammadova, activiste de la société civile, Umud Mirzoyev, président du Fonds international Eurasia Press.

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