Selon le média, les personnes en question étaient en service en Norvège, quand, l`automne dernier, les autorités turques leurs ont demandé de revenir en Turquie pour être interrogées dans le cadre de l`enquête sur le putsch de juillet. Or, craignant pour leur vie, les militaires et les diplomates ont refusé d`obtempérer, indique le journal, qui ajoute que l`adresse norvégienne à laquelle ces personnes habitent à ce jour est tenue en secret.
« Il est impossible maintenant de revenir. J`ai été licencié de mon service en Norvège, mon passeport est annulé. Si je rentre, je serai arrêté, je risque de subir de la violence et d`être forcé à livrer de faux témoignages », explique l`un des demandeurs, cité par Verdens Gang.
Comme l`indique le journal, les militaires et les diplomates ont déjà déposé des demandes auprès du service turc de l`immigration et démentent leur implication dans le putsch survenu en Turquie, en juin.
Ce n`est pas la première fois que des citoyens turcs adressent des demandes de ce type aux autorités européennes. En octobre et en novembre, plusieurs détenteurs de passeports diplomatiques, dont d`anciens fonctionnaires et des membres de leurs familles, ont demandé l`asile à l`Allemagne. En outre, plusieurs militaires qui seraient impliqués dans la tentative de putsch ont trouvé un refuge provisoire en Grèce. Cependant, en automne, le service d`asile grec a rejeté leurs demandes d`asile.
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