Pour le journaliste Mikhaïl Korostikov, contacté par Sputnik, les préoccupations avancées par Pékin semblent être justifiées, compte tenu du grand nombre d`incidents à caractère criminel liés à Pokémon Go aux États-Unis. D`ailleurs, la Chine n`est pas le premier pays à interdire le jeu: en août dernier, l`Iran avait été le premier pays à en bloquer l`accès sur smartphone.
Cependant, il est peu probable que les autorités chinoises prennent la même décision pour les concepteurs locaux de jeux de réalité virtuelle basés sur les mêmes technologies, dont City Elves GO, indique le journaliste. Autrement dit, la Chine préfère de ne pas ouvrir l`accès à son marché aux sociétés étrangères lorsque des groupes locaux sont capables de créer leurs propres versions d`applications populaires, explique-t-il.
A l`heure actuelle, le jeu Pokémon Go, développé par le studio Niantic, une ancienne filiale de Google dont Nintendo détient 33 %, compte plus de 20 millions d`utilisateurs à travers le monde et apporte près de 2 millions USD de revenus par jour à ses concepteurs.
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