Ces deux femmes risquent d`être limogées si elles n`appliquent pas les mesures prises par le ministère de l`Education depuis la rentrée scolaire de septembre, dont l`interdiction du port du niqab dans les établissements scolaires, a-t-il ajouté.
En février 2014, le ministère tunisien de l`Intérieur avait autorisé la police à procéder à un "contrôle renforcé" des personnes portant le niqab, justifiant cette mesure par la lutte contre "le terrorisme", notamment "en raison du recours de suspects au niqab (...) pour se déguiser et fuir la justice".
Cette tenue n`était pas tolérée sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, qui réprimait sans pitié toutes les formes d`islamisme, mais elle a connu un essor certain depuis la révolution de janvier 2011 et suscite le débat entre militants politiques séculiers et islamistes notamment.
Des universités ont notamment été le théâtre de heurts entre défenseurs du droit à porter le voile intégral et ses détracteurs.
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