Être "liké" sur Facebook serait une source de stress chez les adolescents
Au-delà de 300 amis Facebook, le niveau de stress est plus élevé
Les jeunes participants ont été interrogés sur "leur fréquence d`utilisation de Facebook, leur nombre d`amis, les comportements d`autopromotion qu`ils adoptent et les comportements de soutien qu`ils manifestent à leurs amis" explique l`Université de Montréal dans un communiqué. Les chercheurs ont également mesuré les taux de cortisol sur chacun des participants à partir d`échantillons prélevés quatre fois par jour à raison de deux jours par semaine pendant trois semaines.
Ainsi, selon l`étude publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology, le nombre d`amis sur Facebook pourrait bien être un indicateur du risque pour les adolescents de souffrir plus tard de dépression. En effet, certaines études ont déjà associé des taux élevés de cortisol à un risque accru de souffrir de dépression plus tard. "Chez les adolescents, ceux qui affichent un taux élevé d`hormones du stress ne deviennent pas dépressifs rapidement : cela peut survenir plus tard", précise Sonia Lupien. Les travaux menés ont ainsi permis de montrer qu`"au-delà de 300 amis Facebook, les adolescents affichaient un taux plus haut de cortisol. On peut alors imaginer que ceux qui ont 1.000 ou 2.000 amis sur Facebook peuvent être soumis à un stress encore plus grand", détaille la chercheuse.
Mais l`étude a aussi permis de montrer que le stress des adolescents diminuait lorsqu`ils adoptaient un comportement de soutien à l`endroit de leurs amis Facebook en "likant" ce qu`ils publient ou en publiant des messages de soutien.