Actuellement, 5 millions de réfugiés syriens vivent dans les pays voisins de la Syrie. Une arrivée massive qui a un impact considérable sur les services publics de ces pays. Les pays riches - désignés dans le rapport comme étant les Etats membres de l`OCDE signataires de la Convention des Nations Unies de 1951 relative au statut des réfugiés - doivent partager cette responsabilité, selon Oxfam.
Oxfam estime qu`au moins 10% du nombre total de réfugiés recensés comme particulièrement vulnérables selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) peuvent et doivent être réinstallés dans les pays riches. C`est sur ces 10% et en fonction de l`économie de chaque Etat qu`elle a basé son calcul de la contribution équitable de chaque pays.
Ainsi, l`organisation a calculé que la contribution équitable de la Belgique devrait atteindre 4.771 réfugiés syriens. "Or depuis 2013, seulement 644 Syriens ont été réinstallés en Belgique, soit 13% de ceux qu`elle devrait accueillir pour apporter sa contribution de manière équitable", indique Oxfam.
La Belgique loin derrière le Canada
La Belgique est loin derrière le Canada, qui a contribué à hauteur de 248% avec 39.532 Syriens réinstallés, suivi de la Norvège (144%) et de l`Allemagne (117%). Mais le royaume fait mieux que d`autres pays comme les Etats-Unis (10%), la France (7%) ou encore l`Espagne (2%).
L`ONG appelle les pays visés à offrir des possibilités de réinstallation ou autres admissions aux 10% des réfugiés syriens les plus vulnérables d`ici fin 2017. Mais aussi d`accélérer les procédures pour les réfugiés exposés à des menaces imminentes. Enfin, elle appelle les autorités à introduire des modèles de parrainage privés pour compléter les programmes de réinstallation du gouvernement.
La réinstallation consiste à transférer des réfugiés d`un pays d`asile à un autre Etat qui a accepté de les admettre et de leur accorder à terme une résidence permanente, précise encore Oxfam.
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