Pékin prend ses distances avec Moscou dans le dossier syrien
« Les Etats-Unis et l’Union soviétique avaient l’habitude d’utiliser toutes sortes d’actions diplomatiques, économiques et militaires sur le sol des pays tiers pour accroître leur influence », écrit le journal en pointant du doigt cette attitude connue de l’époque de la Guerre froide. L’éditorialiste, nommé Zhong Sheng - ce qui veut dire « la voix de la Chine » - poursuit sur un ton moralisateur : « Nous sommes aujourd’hui au XXIe siècle, et nous devons le comprendre ! »
Traditionnellement, Pékin se range du côté de Moscou au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, mais cet éditorial fait apparaître des fissures entre les deux partenaires. La Chine semble prendre ses distances avec la solution militaire choisie par la Russie.« Nous avons été témoins de trop d’innocents souffrant du conflit syrien, commente LeQuotidien du Peuple, [et] seulement une solution politique peut aider les Syriens. »