Si le projet de construction de cette ligne ferroviaire de transport de marchandises est en train de revoir le jour, c’est en raison de l’accord trouvé entre Téhéran est six médiateurs internationaux quant à la levée des sanctions envers l’Iran au sujet de l’épineux dossier du nucléaire. Et lors de la visite d’une délégation azérie en Iran, la question de la remise en route de la ligne ferroviaire a été plus que sérieusement abordée.

Le projet permettrait de relier Bakou aux marchés du golfe persique et donnerait la possibilité au pays fort du Caucase d’intensifier ses échanges commerciaux internationaux avec notamment les ports de la Mer Noire. Le Ministre azéri de l’Economie et de l’industrie, Chakhin Moustafaev est venu en personne à Téhéran pour y rencontrer le Président iranien Hassan Rahani afin de relancer ce projet qui s’inscrit par ailleurs dans celui plus vaste appelé corridor international Nord-Sud.

Pour rappel, il avait été initié en 2000 à Saint-Pétersbourg et prévoyait déjà la création de la ligne ferroviaire afin de développer une connexion de transports entre les pays baltes et l’Inde via la Russie, l’Iran et l’Azerbaïdjan.

Mais si ce vase plan est quelque peu en suspens pour diverses raisons d’ordres géopolitiques et économiques, l’Azerbaïdjan a toutefois fait état de tout son intérêt pour la construction de cette ligne ferroviaire. Une ligne de transit de marchandises que propose le pays selon un tracé Astara (Iran) Russie en passant par les terres azéries. Les experts internationaux estiment que ce projet permettrait de faire transiter non moins de 2 millions de tonnes de marchandises par an et que Bakou pourrait empocher jusqu’à 50 millions de dollars annuel. Une aubaine pour le pays. Affaire à suivre d’ici les prochains mois.

Tags: