Le nouveau Premier ministre arménien a ce qu`il croit être un message de vote avant les élections législatives de mai: L`économie est dans une forme terrible et il est l`homme pour le réparer.

L`ex-république soviétique appauvrie a besoin d`un "changement profond", a déclaré Karen Karapetyan, qui a pris ses fonctions en septembre, lors d`une interview accordée mardi à Erevan. "Nous proposons le changement le plus rapide qui soit possible", y compris des mesures pour lutter contre la corruption en rationalisant la bureaucratie et un fonds du gouvernement pour soutenir l`entreprise, at-il dit.

"Les entreprises ne devraient pas être gênées" par des fonctionnaires corrompus cherchant à obtenir des paiements pour des décisions administratives ou des rivaux dominants utilisant des liens politiques pour restreindre la concurrence, a déclaré Karapetyan, ancien maire d`Erevan qui est entré en fonction après son retour de Russie où il a travaillé à Moscou depuis 2012 pour une filiale de Gazprom PJSC, le plus grand exportateur mondial de gaz naturel. «Nous allons créer un terrain égal, compétitif et équitable».

Le président arménien Serzh Sargsyan a appelé le nouveau premier ministre un «symbole du changement» quand il l`a appelé pour remplacer Hovik Abrahamyan. L`économie est dans un état «extrêmement mauvais» et a besoin d`une révision «structurelle», Karapetyan a déclaré aux législateurs le lendemain. Sargsyan a fait le changement après que des milliers se sont joints à des manifestations de rue en juillet pour soutenir des hommes armés qui ont pris des otages dans un poste de police d`Erevan et exigé la démission du président.

La nation du Caucase, qui compte trois millions de personnes, est en proie à l`impact de la récession en Russie, à son principal marché d`exportation, ainsi qu`à l`effondrement des envois de fonds des Arméniens travaillant dans ce pays.

par Said Musayev

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