Le capital mondial représente ainsi près de sept fois le Produit intérieur brut (PIB) de la planète, évalué à 74.000 milliards de dollars, selon cette étude de l`économiste autrichien Markus Schuller en prenant en compte toutes les formes classiques de capital (créances, immobilier, épargne bancaire, liquide, parts d`entreprises et foncier).
Après avoir fondu de 10% lors de la crise des subprimes en 2008, passant de 411 à 369.000 milliards de dollars, la richesse mondiale cumulée dépasse désormais de près d`un quart sa valeur de 2007, est-il relevé.
Mais la part de l’immobilier a fondu à 20% du capital total, à 100.000 milliards de dollars, contre 28% avant la crise, souligne cette étude.
A l`inverse, les créances sur les Etats a bondi de 40%, à 95.000 milliards de dollars, en raison de l`endettement massif auxquels les gouvernements ont recouru pour juguler la crise, mais aussi de l`utilisation accrue de cet instrument de financement par la Chine.
Les crédits privés ont parallèlement progressé pour atteindre 99.000 milliards de dollars, portant les créances (et la dette) totales mondiales à 194.000 milliards.
Tout en restant stable en valeur, la part des actions a baissé à 13% du capital mondial, à 67.000 milliards de dollars, derrière les participations non boursières (100.000 milliards).
L`argent liquide et l`épargne bancaire ne représentent pour leur part que 8% du capital mondial, souligne l`étude.
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