Facebook fait depuis longtemps valoir le fait qu`elle est une société technologique, et non un éditeur, et qu`elle ne peut donc être tenue pour responsable du contenu des posts que les utilisateurs partagent. Au lendemain de l`élection présidentielle américaine, Mark Zuckerberg a qualifié de "dingue" l`idée que la publication massive de fausses informations sur Facebook ait pu favoriser la victoire de Donald Trump.
Samedi dernier, il a défendu l`intégrité du réseau social en assurant que 99% de ce qui est publié est authentique et qu`il n`y a qu`un "tout petit nombre" d`informations erronées. Dans son billet mis en ligne vendredi soir, le fondateur de Facebook réitère ce point de vue mais reconnaît qu`il y a "beaucoup de travail à faire" pour rendre les contenus plus fiable.
Mark Zuckerberg évoque plusieurs mesures à venir ou en cours d`élaboration, dont la possibilité de signaler plus facilement un contenu inapproprié, la collaboration avec des organisations tierces et des journalistes pour vérifier les faits rapportés ou encore la création d`étiquettes qui seraient apposées de manière visible sur les contenus déjà signalés comme faux.
Il prévient cependant que Facebook doit faire attention à ne pas décourager le partage d`opinions, comme à supprimer par excès de zèle un contenu acceptable. Le réseau social dispose déjà de conditions d`utilisation très détaillées, rappelle-t-il.
Facebook va lutter contre la désinformation
20 Novembre 2016
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Vivement critiquée pour avoir toléré la publication d`une grande quantité de fausses informations avant l`élection présidentielle américaine, Facebook va prendre des initiatives pour supprimer à l`avenir canulars et autres articles de désinformation, promet son PDG, Mark Zuckerberg, dans un billet mis en ligne sur le réseau social.
