La bière belge bientôt sur la liste du patrimoine immatériel de l`Unesco

  18 Novembre 2016    Lu: 833
La bière belge bientôt sur la liste du patrimoine immatériel de l`Unesco
La culture de la bière en Belgique, la rumba cubaine et la tradition mondiale de la fauconnerie ont de bonnes chances d`être inscrites sur la liste du patrimoine immatériel de l`Unesco, lors d`une réunion en Ethiopie fin novembre.
Un comité spécialisé de l`Unesco se réunira à Addis Abeba du 28 novembre au 2 décembre pour examiner les dossiers de 37 candidats à l`inscription sur sa liste "représentative" des différents types de patrimoine vivant (danse, musique, gastronomie, fêtes ou festivals...).

Dans ce cadre, la Belgique soutient l`inscription de la culture de la bière, dont "la fabrication et l`appréciation font partie du patrimoine vivant de plusieurs communautés", selon le résumé de son dossier. "Près de 1.500 types de bières sont produits dans le pays y compris par des communautés trappistes", ajoute ce document.

Cette candidature a reçu un avis positif de l`organe chargé d`instruire les dossiers. "Je n`ai encore jamais vu le comité renverser une recommandation d`inscription", a relevé lors d`une conférence de presse Tim Curtis, secrétaire de la convention de l`Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

La rumba et la pratique de la fauconnerie également sur la liste

De même, Cuba défend l`inscription de la rumba "mélange festif de musiques et de danses", "symbole d`une société marginalisée à Cuba".

Plusieurs pays arabes, européens et asiatiques défendent ensemble de leur côté l`entrée sur la liste de la "fauconnerie" pratiquée dans 60 pays selon des méthodes proches.

Une liste qui met en avant les différentes pratiques culturelles des pays

Cette liste, contrairement à celle du patrimoine mondial de l`Unesco, "ne cherche pas à réunir le patrimoine le plus beau ou le plus spectaculaire, mais à représenter la diversité du patrimoine culturel immatériel, à faire comprendre que ce patrimoine est partout, fait partie de l`identité des communautés", a expliqué Tim Curtis.

Sa création il y a dix ans reflète une évolution du concept de patrimoine - longtemps réduit aux châteaux et peintures européennes - et permet "à des pays qui ne se sont pas exprimés par l`architecture, de mettre en avant leurs pratiques culturelles", a-t-il également souligné.

Figurer sur cette nouvelle liste sert surtout de faire-valoir et peut, dans certains cas, entraîner un soutien financier ou logistique de l`Unesco à des pays qui ont de la peine à protéger par eux-mêmes ces pratiques.

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