`L’expérience anti-corruption de l’Azerbaïdjan est hautement évaluée ` - Fouad Alasgarov
Nous présentons l’interview.
- Monsieur ALASGAROV, comment évalueriez-vous les résultats sur l’Azerbaïdjan dans le rapport “Baromètre mondial de la corruption 2016” de “Transparency International”??
- Les résultats sur l’Azerbaïdjan montrent les progrès significatifs dans la lutte contre la corruption et la diminution du niveau de la corruption dans notre pays. Je voudrais porter à votre attention les indicateurs statistiques reflétés dans le rapport. Selon le rapport, 79 % des répondants en Azerbaïdjan n’estiment pas la corruption comme des problèmes majeurs de la société qu’ils se rencontrent. Cet indicateur est bien qu’indicateurs moyens déterminés par rapport aux pays post-soviétiques (66 %) et de l’Union européenne (68 %).
L’autre élément traditionnel de l’indicateur est lié par l`efficience des actions de l’Etat azerbaïdjanais mises en œuvre dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Alors que, 37 % des répondants en Estonie, 41 % en Géorgie, 42 % en Roumanie, 45 % en Serbie, 53 % aux Pays-Bas, 57 % en Grande Bretagne, 64 % en France, 65 % en Arménie, 71 % en Lituanie, 77 % en Slovénie, 80 % en Espagne estiment les réformes mises en œuvres dans la lutte contre la corruption ne sont pas efficaces dans leur pays. Cet indicateur en Azerbaïdjan est presque 15 %. Ces résultats sont mieux qu’indicateurs moyens de la plupart des pays de l’Union européenne et de l’ancien bloc soviétique.
L’autre statistique concerne aux fonctionnaires et hommes politiques ayant jugés dans les activités de corruption.
27 % des répondants en Grande-Bretagne, 30 % au Portugal et en Hongrie, 36 % en Italie, 39 % en Grèce, 40 % en Slovaquie, 63 % en Ukraine estiment que les fonctionnaires et des hommes politiques se préoccupent des activités de corruption dans leur pays. Mais cet indicateur est 11 % en Azerbaïdjan. Notre pays a acquis également à bons résultats dans ce domaine en comparaison avec les performances des pays européens (24 %) et ex-soviétiques (31 %).
Comme il semble, les résultats du rapport à l’égard de l’Azerbaïdjan sont en somme progressifs. La comparaison des résultats du rapport de l’année dernière avec celle des résultats des rapports similaires en 2010-2013 montre la diminution du niveau de la corruption dans notre pays.
- Comment relativisez-vous la différence entre les résultats du rapport de l’année dernière et “L’Indice de Perception de la Corruption” de “Transparency International”?
- Comme vous le savez il y a deux mécanismes d’évaluation traditionnels de l’organisation “Transparency International” : “L’Indice de Perception de la Corruption” et “Le Baromètre Mondial de la Corruption”.
Il est noté les progrès dans les deux rapports sur l’Azerbaïdjan. Dans “L’Indice de Perception de la Corruption” de “Transparency International” présentée en 2016 la position de l’Azerbaïdjan a avancé 7 points en comparaison avec le rapport similaire de l’année dernière. Malgré ça, nous estimons que, “Le Baromètre Mondial de la Corruption” est plus transparent et il reflète mieux les actions mises en œuvre dans la domaine de la lutte contre la corruption dans notre pays. Parce que ce rapport exprime directement l’attitude des citoyens. Dans “L’Indice de Perception de la Corruption” les rapports de différentes sources subjectives et des organisations ont été utilisé durant l’élaboration du rapport sur l’Azerbaïdjan.
- Comment évalueriez-vous les progrès sur la place de l’Azerbaïdjan dans ces rapports?
- Bien sûr, c’est un succès. Il est lié par la volonté forte en matière de la lutte contre la corruption en Azerbaïdjan. Ce sont des facteurs clés de succès des programmes d’Etat approuvé par le Président de la République d’Azerbaïdjan M Ilham ALIYEV et leur mise en œuvre effective, les bons résultats de la mise en œuvre du Centre “Service ASAN” établi par l’initiative du M le Président azerbaïdjanais, le travail effectif des agences d`application de la loi, la participation active dans les législations améliorées et initiatives internationaux.
Les mesures prévues dans les Plans d’Action nationaux approuvés par le Président de la République d’Azerbaïdjan pour la promotion du « Gouvernement ouvert et la Lutte contre la Corruption » ont été mises en œuvres complètement par les autorités de l’Etat. Les institutions de la société civile ont effectué un monitoring de l’exécution des Plans d’Action nationaux et elles ont hautement évalué les résultats.
En même temps, le contrôle mené en matière de l`entrepreneuriat a été arrêté par l’initiative du Président de la République d’Azerbaïdjan pendant deux ans, le délai de l’octroi et le nombre des licenciements a été réduit et les procédures pour l’octroi du licenciement ont été simplifiés. Le nombre des services offerts par le portail du gouvernement électronique a augmenté et la participation intense des institutions de la société civile dans les organes de l’Etat a été assurée.
Les structures du Département général de la Lutte contre la Corruption chargé de la poursuite des crimes de corruption au sein du Procureur général ont été améliorées, des unités de personnel ont été augmentées et des capacités financières et techniques ont été élargies. Les ressources techniques et humaines du Centre de contact “Assistance téléphonique” au sein du Procureur général ont été développées, la mise en œuvre des mesures opérationnelles à travers des demandes a été assurée.
L’expérience innovatrice anti-corruption de l’Azerbaïdjan est positivement évaluée par le Groupe d`Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l`Europe, Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), le Réseau Anti-Corruption et les institutions spécialisées de l’ONU. En outre, la marque d’Azerbaïdjan “Service ASAN” a été décernée en 2015 le Prix Champion du Service Public dans la catégorie de “l’Amélioration de la prestation des services publics” de l’ONU.
par Said Musayev