Manque de moyens, corruption, désorganisation… les hôpitaux publics pakistanais souffrent de maux graves. Alors, des patients pauvres font des kilomètres pour camper sur le béton brûlant devant l’entrée de l’établissement de ce médecin, dans l’espoir d’y être soignés.
A 79 ans, il pratique toujours des greffes
Du haut de ses 79 ans, le chirurgien continue de pratiquer des transplantations. Son service, de huit lits au départ, est devenu en grandissant l’une des principales structures de transplantation d’Asie du Sud, où l’on greffe principalement des reins.
En 2015, plus de 300 transplantations et 260.000 séances de dialyse y ont été effectuées, totalement gratuitement, y compris les traitements de suivi. Le SIUT est largement financé par des dons individuels et à hauteur de 30 % par le gouvernement.
Un manque de sensibilisation au don d’organes
Mais pour le médecin, cela ne suffit pas à mettre en œuvre l’idéal selon lequel « chaque être humain (…) a le droit d’avoir accès à des services de santé et de vivre avec dignité ».
Pour parvenir à ses fins, le Dr Rizvi « s’est adressé à tous les citoyens, pour faire de chacun un partenaire ». Mais au Pakistan, le manque de sensibilisation sur les dons d’organes « entrave notre développement », admet le praticien.
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