Quand la Turquie avait lancé son premier projet de missiles à longue portée et de système de défense aérienne, les géants mondiaux sont entrés en lice pour remporter l’appel d’offres.
La Chine qui s’est démarquée des autres concurrents américains, russes, français et italiens, a entamé les négociations.
L’Otan et les Etats-Unis ont réagi au projet remarquant que les missiles chinois ne pouvaient pas être intégrés à leurs propres systèmes et ne couvriraient que la zone où ils étaient implantés.
Les longues discussions menées depuis deux ans par le comité exécutif de l’Industrie de la défense sont entrés certaines fois dans l’impasse.
Les réticences de la Chine à satisfaire les attentes concernant le transfert de sa technologie ont joué un rôle important.
Ainsi, l’appel d’offres de missiles remporté par la Chine a été annulé après de longues discussions.
La décision approuvée par le Premier ministre Ahmet Davutoğlu de lancer les travaux pour la production de missiles turcs est estimée être la raison principale de l’annulation.
La Turquie qui a retroussée les manches pour la production locale de missiles, a enregistré des avancées considérables au cours de ces dernières années.
L’une d’entre elles est le projet de 2011 de missiles Hisar destine à la défense aérienne à basse et moyenne altitude
Les tests de tirs des équipements de radar et de contrôle de tirs d’ASELSAN et du missile de ROKETSAN ont été concluants.
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