L`idée est d`avoir une parité un par un avec le cours légal en circulation.
La «monnaie sociale» devrait devenir légal dans toute la ville d`ici 2019. La raison principale de la monnaie locale est de «contenir» la liquidité. Ainsi, les produits et services sont échangés localement à rabais, ce qui renforce le chiffre d`affaires local.
Cependant, la monnaie locale permet également le développement de mécanismes de «crédit social», c`est-à-dire de prêts aux petites et moyennes entreprises à des taux d`intérêt très bas.
Des devises similaires ont été expérimentées avec un certain succès à Gérone, Bilbao, Séville, Bristol, Toulouse et dans certaines parties de la Bavière et de la Suisse. La plus grande envergure est le programme suisse, qui compte 45.000 entreprises inscrites au programme.
La Banque d`Espagne a averti le maire de gauche, Ada Colau, de ne pas procéder.
En réponse aux avertissements de la Banque d`Espagne, le maire de Barcelone appelle la monnaie "informelle".
Cependant, «informel» ne fonctionne pas. La monnaie locale ne survivra pas sans le soutien de la ville et, éventuellement, une institution financière formelle. L`expérience de l`Argentine suggère que les monnaies parallèles perdent confiance et parité de 1 à 1 sans soutien institutionnel et de liquidité.
À Gérone, qui est également en Catalogne, l`expérience a travaillé et a bénéficié aux entreprises qui ont signé le programme.
Une des idées présentées est que, finalement, les travailleurs municipaux peuvent recevoir une partie de leur salaire dans la monnaie municipale, à l`exemple de Bristol; Bristol permet également le paiement des taxes en monnaie locale.
Barcelone envisage de lier le plan de monnaie locale avec son ambition de créer son propre programme de salaire minimum, dans une initiative de 24 millions d`euros qui tire aussi € 4,8 millions des fonds de l`UE.
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