Cette mesure a été vertement critiquée par François Fillon, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, ainsi que par de nombreux médias français, y compris Le Figaro, L’Humanité et le journal de l’Eglise catholique La Croix.
Les détracteurs ont déclaré que cette décision était une preuve de plus d’une politique d’intervention désordonnée et à courte vue de l’Etat dans le monde des affaires.
L’Etat français détient une participation dans 81 compagnies françaises, allant d’Alstom à Orange et EDF, employant au total 1,7 millions de personnes et dont le coût total cumulé est estimé à 90 milliards d’euros.
En prévision des élections présidentielles en France, que le Parti socialiste au pouvoir a toutes les chances de perdre, beaucoup se moquent de cette tentative d’intervention de l’Etat dans le secteur de la construction de moyens de transport.
Une blague des plus populaires dans les conseils d’administration dit que si les temps sont si difficiles pour l’industrie de défense française, l’Etat pourrait utiliser les chasseurs Rafale en tant que bus.
D’autres blagueurs proposent de remplacer l’eau du robinet par du lait afin de donner un coup de pouce à Danone.
Selon Jean Peyrelevade, ex-PDG du Crédit Lyonnais, le modèle français d’intervention est défaillant et a besoin d’être réformé.
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