Le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi prévoit notamment une baisse drastique des subventions publiques, qui s`est déjà traduite par une flambée des prix à la pompe.
Le pays a également accepté de laisser flotter librement sa monnaie et s`est doté d`une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui risque d`augmenter le coût de la vie, même si des produits de première nécessité comme le pain en seront exemptés.
Confronté au mécontentement croissant de sa population, le président Sissi a dû monter au créneau pour défendre des réformes "difficiles mais inévitables".
Selon le FMI, ces mesures permettront de "rétablir la compétitivité", "doper la croissance et créer des emplois tout en protégeant les plus vulnérables", indique un bref communiqué de l`institution.
Conformément à ses règles internes, le FMI vérifiera l`application de ces réformes avant de débourser les autres tranches de cette ligne de crédit vitale pour le pays.
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