M. Tzannakopoulos a réaffirmé la détermination du gouvernement de "remettre de l`ordre" dans un secteur tenu pendant 27 ans dans le vide juridique et l`opacité financière par une poignée d`oligarques, sans que jamais les chaînes privées n`aient payé pour émettre.
Mais pour ce faire, l`équipe d`Alexis Tsipras a du reculer, sous pression de la justice qui avait invalidé son premier plan, et de l`opposition qui l`accusait de vouloir mettre les médias à sa botte.
Le gouvernement a ainsi renoncé à imposer la limitation à quatre des licences privées de télévision, qui vouait à la fermeture la moitié des chaines émettant actuellement, et à placer son candidat à la tête de l`ESR.
Ce recul a été officialisé jeudi soir lors d`une réunion inter partite au Parlement, qui a débouché sur la nomination des nouveaux neuf membres de l`ESR. Ce gendarme des ondes, dont l`opposition bloquait jusque là la formation, sera dirigé par un haut-magistrat proposé par la droite.
Tags: