Aujourd`hui, la moitié des quinze couches de vernis accumulées au fil du temps, et qui s`était oxydée, a été retirée. La composition a regagné une partie de sa lisibilité et de sa beauté. On redécouvre la croix que tient le personnage. Sa chevelure bouclée tombe jusqu`à ses épaules. Et la peau de bête qui le vêt se révèle être de lynx et non de panthère.
Surtout le fameux «sfumato», technique poussée par le Toscan jusqu`à une finesse inégalée, a retrouvé son moelleux. L`œuvre s`impose comme un pur hommage à la lumière. Un tel travail donne des arguments à ceux qui, parmi les historiens de l`art, souhaitent voir un jour La Joconde restaurée.
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