Le PM turc: La Turquie défend la liberté de la presse jusqu`au bout
Il a abordé les gardes à vue au journal Cumhuriyet.
Rappelant que l`opération se base sur le soutien au terrorisme sans adhésion aux organisations terroristes, ainsi que sur certains problèmes juridiques relatifs à la fondation du quotidien, Yildirim a affirmé: «Nous défendons la liberté de la presse jusqu`au bout. Nous n`avons aucun problème avec la liberté de la presse. C`est le sujet sur lequel nous sommes en désaccord avec nos amis européens. À chaque démarche dans le cadre de la lutte antiterroriste, on nous évoque la liberté de la presse. Une personne au sein du Parlement européen a déclaré que ceci constitue une ligne rouge pour eux. Votre ligne rouge ne nous intéresse pas. Ici, c`est notre peuple qui définit les lignes rouges.»
Le Premier ministre a critiqué le Parlement européen qui se dit, selon lui, «sensible à ce sujet alors qu`il permettait la publicité de l`organisation terroriste [PKK/PYD] dans ses locaux.»
Yildirim a aussi abordé la question du rétablissement de la peine de mort en Turquie.
«C`est une question constitutionnelle qui nécessite un consensus, a-t-il fait remarquer. Si nous parvenons à un consensus avec les autres partis, il sera possible de promulguer une loi restreinte.»
Dans ce cadre, le Premier ministre a remercié Devlet Bahceli, le président du Parti d`Action nationaliste (MHP, opposition) pour son soutien aux démarches entamées ou envisagées par le gouvernement dans le cadre de la lutte antiterroriste, dont le rétablissement de la peine de mort.