Comparée à l’année précédente, la dette publique a également baissé, tant dans les pays de la monnaie unique, où elle a perdu 1,1 point de pourcentage, que dans l’Union, où elle a chuté de 3,2 points.
Au second trimestre de 2016, les pays de la zone euro ont accumulé une dette publique de 9,6 milliards d’euros, dont 79,5 % sont imputés à des titres, 17,5 % à des créances et 2,9 % à des monnaies et des dépôts.
La dette accumulée en UE s’élève à 12,5 milliards d’euros, dont 81 % sont imputés à des titres, 15,2 % à des créances et 3,9 % à des monnaies et des dépôts.
Pays par pays, les dettes publiques les plus élevées par rapport au PIB au second semestre ont été enregistrées en Grèce (179,2 %), en Italie (135,5 %) et au Portugal (131,7 %) alors que les plus basses sont celles de l’Estonie (9,7 %), du Luxembourg (22 %) et de la Bulgarie (29,4 %).
Concernant le premier trimestre 2016, trois pays ont enregistré une hausse de leur dette alors que 15 autres l’ont vu baisser. Les hausses les plus élevées ont été constatées en Grèce (3,1 points de pourcentage), au Portugal (2,8) et en Lettonie (2,6) et les baisses les plus évidentes ont eu lieu en Finlande (-2,7 points), en Irlande (-2,6) et en Hongrie (-1,6 point).
Par rapport au même trimestre de l’année 2015, la dette publique a augmenté dans trois États et diminué dans 15.
Les hausses les plus accrues ont été observées en Grèce (9,7 points de pourcentage), en Lettonie (3,7) et au Portugal (2,9) alors que les baisses les plus prononcées ont été constatées en Irlande (-13) en Hollande (-3,3) et en Hongrie (-3,2).
Tags: