"L`Europe doit choisir quel parti prendre. Ils peuvent accepter le fait que notre déficit passe de 2% à 2,3% du produit intérieur brut pour lutter contre le séisme et les situations d`urgence de migrants ", a déclaré Pier Carlo Padoan au quotidienne la Repubblica dans une interview.
"Ou ils peuvent choisir la voie hongroise, qui met en place des murs contre les migrants et doit être rejeté. Ce serait le début de la fin ".
Le gouvernement italien a renforcé une rhétorique anti-Bruxelles après avoir dévoilé expansionniste un plan budgétaire 2017 la semaine dernière avant le référendum sur la réforme constitutionnelle qui peut décider de l`avenir politique du Premier ministre Matteo Renzi.
Le budget haussé les objectifs précédemment convenus pour le déficit budgétaire et la dette publique, avec Rome en insistant qu`il a besoin de marge de manœuvre budgétaire pour faire face à la crise des migrants sur ses frontières méditerranéennes et de la reconstruction après un énorme tremblement de terre en Août.
La Commission européenne a de nombreuses préoccupations au sujet du plan et envisage d`envoyer à Rome une lettre d`avertissement, les fonctionnaires ont dit.
Dans un autre coup dur pour le gouvernement, Fitch agence de notation coupé ses perspectives pour l`Italie le vendredi, en disant une croissance faible, une dette élevée et l`issue incertaine des 4 Décembre référendum pose des risques pour la troisième économie de la zone euro. Fitch a déclaré que la feuille de route de l`Italie du "retard répété et back-loading de l`assainissement budgétaire réduit la crédibilité."
Padoan a déclaré que l`Italie avait dépensé plus d`argent que tout autre Etat européen pour faire face à l`afflux de migrants et de réfugiés.
"Jusqu`à présent, personne n`a reconnu notre engagement financier ... Il est un problème politique, qui concerne l`avenir du continent", a t-il dit.
Renzi était encore plus rebelle le vendredi, en disant qu`il ne sera pas influencé par l`UE et ne changera pas la loi de finances. «Nous voulons répondre aux besoins des citoyens italiens, et non Bruxelles technocratie», dit-il.
Les sondages d`opinion suggèrent Renzi peut perdre le référendum sur son plan visant à réduire le rôle du Sénat et de centraliser la prise de décision. Mais il a emballé le budget avec des mesures potentiellement voter gagnantes.
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