Avoir du ventre, plus dangereux qu`être obèse selon une étude

  13 Novembre 2015    Lu: 878
Avoir du ventre, plus dangereux qu`être obèse selon une étude
Les personnes présentant un tour de taille plus élevé affichent un taux de mortalité 87 % plus élevé que ceux qui ont moins d’embonpoint…
Si de nombreuses études ont établi que l’obésité augmente le risque de mortalité cardiovasculaire, la « bouée », « le ventre à bières » ou plus simplement le fait d’avoir du ventre serait un facteur encore plus aggravant. Tel est le constat d’une très sérieuse étude parue ce mardi dans la revue Annals of Internal Medicine.

Dans le détail, les travaux des chercheurs du département Maladies Cardiovasculaires de la clinique Mayo (Etat du Minnesota, Etats-Unis) suggèrent que les personnes en surpoids, aux vues de leurs indices de masse corporelle, présentent un risque de mortalité deux fois moins élevé que celui des hommes et femmes plus minces qui affichent un embonpoint localisé (mesuré en faisant le rapport taille-hanches) détaille Slate.

Plus le tour de taille augmente, plus le risque est accru

Plus grave, à IMC normal, les personnes souffrant d’un tour de taille trop élevé présentent un risque accru de 87 % de décès par rapport à leurs homologues au tour de taille inférieur. Un constat qui se confirme puisque même en comparant ces résultats avec d’autres facteurs de risques comme la présence de diabète ou la consommation de tabac, les chercheurs obtiennent les mêmes résultats.

Pour confirmer leur hypothèse, les scientifiques ont suivi 15.184 personnes âgées de 18 à 90 ans pendant 14 ans en faisant le lien entre l’IMC et le rapport taille-hanche qui donne des détails sur la graisse abdominale du patient et son risque de décès. Au total, 1.404 décès des suites de maladies cardiovasculaires ont été recensés.

« Nos découvertes suggèrent que les personnes touchées par l’obésité centrale pourraient représenter une cible importante du point de vue de la modification de leur style de vie et de nouvelles stratégies préventives », explique le docteur Lopez-Jimenez, cité par Slate. De quoi remettre en cause la mode du « Dadbod » qui en faisait dédramatiser plus d’un.

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