"Environ 7.500 postes seront touchés lorsque l`entreprise optimisera ses effectifs et spécialisera certains sites d`ici la fin de 2018", ajoute-t-il. Bombardier avait déjà fait part en février de sa volonté de supprimer 7.000 postes, principalement de production, d`ici fin 2017.
"L`impact de cette restructuration sur les emplois sera en partie compensé par des embauches stratégiques visant à soutenir l`accélération de nos programmes en croissance, notamment le C Series et le Global 7000, ainsi que les principaux contrats ferroviaires remportés", souligne le constructeur vendredi.
Interrogé par l`AFP, un porte-parole du groupe a déclaré depuis Montreal que Bombardier allait "dans la mesure du possible", recourir à des départs volontaires et proposer des changements de postes aux salariés concernés.
En difficulté, le groupe a lancé l`an dernier un plan de redressement sur cinq ans. "Les actions annoncées aujourd`hui nous assureront d`avoir la bonne structure de coûts, les bons effectifs et la bonne structure organisationnelle pour livrer concurrence avec succès à l`avenir", a commenté le PDG du constructeur Alain Bellemare, cité dans le communiqué.
"Même s`il est toujours difficile de restructurer, les actions annoncées aujourd`hui sont nécessaires pour assurer la compétitivité à long terme de Bombardier et permettre à l`entreprise de continuer à investir dans son portefeuille de produits d`avant-garde, tout en réduisant l`endettement à son bilan", a-t-il ajouté.
L`entreprise espère retirer des mesures annoncées vendredi des économies récurrentes d`environ 300 millions de dollars d`ici la fin 2018. Elle prévoit parallèlement d`enregistrer dans ses comptes des charges de restructuration comprises entre 225 millions et 275 millions de dollars à partir du quatrième trimestre 2016 et tout au long de 2017.
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