Tokyo et le CIO scrutent le coût des JO 2020

  19 Octobre 2016    Lu: 970
Tokyo et le CIO scrutent le coût des JO 2020
Le président du Comité international olympique (CIO) et la gouverneure de Tokyo ont décidé mardi de travailler ensemble à la réduction des coûts grandissants des Jeux Olympiques de 2020, alors qu`un article de presse affirmait le même jour que le CIO envisagerait de déplacer certaines épreuves en Corée du Sud.
Thomas Bach et Mme Yuriko Koike se voyaient quelques semaines après que la nouvelle dirigeante de la mégapole nippone eut annoncé que la capitale pourrait être forcée de réduire le coût de trois sites olympiques ou même de les déplacer dans d`autres régions du Japon afin de faire des économies.

M. Bach et Mme Koike se sont accordés pour créer un groupe de travail, composé des autorités de la ville de Tokyo, du CIO, du comité d`organisation Tokyo 2020 et du gouvernement japonais, afin de juguler les coûts. Le budget des JO de 2020, en constante augmentation, risque de dépasser les 3.000 milliards de yens (près de 27 milliards d`euros).

"Le CIO s`engage pleinement à ce que les Jeux soient réalisables et conçus dans la durée", a dit M. Bach. "Nous pouvons très bien examiner le budget de Tokyo 2020, regarder les coûts et voir comment ensemble nous pouvons rendre tout cela plus faisable".
Un article du quotidien Asahi Shimbun affirmait mardi que le CIO envisageait de déplacer en Corée du Sud le site de kayak et d`aviron, un des trois ayant attiré l`attention pour leur coût. M. Bach ne s`est pas exprimé directement au sujet de cette information de presse, se contentant de dire que le CIO allait "respecter la libre concurrence", dans une allusion au fait que Tokyo a remporté l`organisation des jeux pour 2020. "Nous ne changeons pas les règles de la compétition après l`élection", a-t-il ajouté.

A quatre ans de l`échéance, le Japon accumule les revers. Le stade Olympique n`est pas encore sorti de terre, après l`abandon du projet initial jugé trop onéreux. Parmi les autres déboires, les organisateurs ont dû changer de logo, le designer choisi ayant un passif de plagiats. Plus grave, la victoire de Tokyo, face à Madrid et Istanbul en septembre 2013, est entachée de soupçons de versements de pots-de-vin sur lesquels enquête la justice française. Les responsables japonais de l`organisation des Jeux ont toujours nié toute malversation.

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