Siemens: suppressions de postes à Grenoble
La division EM, qui propose des solutions pour les infrastructures électriques, compte 410 employés à Grenoble sur 460 en tout.
"Certaines activités fonctionnent très bien, mais d`autres sont en situation de sous-charge chronique ou connaissent des difficultés financières", a expliqué à l`AFP Ludovic Vallon, responsable de l`établissement Siemens de Grenoble.
Un "plan pas justifié économiquement"
L`activité projet a notamment souffert ces dernières années de la baisse des commandes venues d`Afrique du Nord, en raison de la chute des cours du pétrole et de l`instabilité politique de la région, a-t-il précisé. "On a du boulot, on a des commandes", a rétorqué Stéphane Collomb, secrétaire CFDT du comité d`entreprise de Siemens Energy Management. "On est prêt à se mettre autour d`une table pour négocier avec la direction, mais pas dans le cadre d`un plan social", a-t-il précisé, parlant d`un "plan pas justifié économiquement".
"On a du mal à comprendre la stratégie, si ce n`est de démanteler le site de Grenoble", a ajouté M. Collomb. C`est le quatrième plan social depuis 2008 à Grenoble, selon le syndicaliste, qui évoque "plus de 350 suppressions de postes" en huit ans. "Notre objectif, c`est de privilégier le dialogue avec les partenaires sociaux et de minimiser le nombre de départs subis", a assuré pour sa part M. Vallon.
Il a affirmé que le groupe entendait confirmer son ancrage à Grenoble notamment via une réorientation de l`activité recherche et développement.