Le Parlement irakien avait demandé, mardi, dans la décision qui comporte les accusations contre la Turquie, au gouvernement [irakien] de rejeter le mandat émis par le Parlement [turc] au gouvernement d’Ankara autorisant l`envoi de forces armées à l’extérieur de la Turquie.
Le Parlement irakien a réclamé, également, d’avertir l’ambassadeur turc à Bagdad et de considérer les forces irakiennes (qui forment les volontaires dans la lutte anti-Daech) comme étant une force d’occupation ainsi que de dénoncer les déclarations faites par le président turc et de revoir les relations commerciales et économiques avec Ankara. En outre, le Parlement irakien avait demandé la condamnation des affirmations faites par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le ministère turc des Affaires étrangères a vigoureusement condamné cette décision, tout particulièrement, la partie comportant des allégations concernant le président Erdogan.
Le Parlement turc a renouvelé samedi après-midi le mandat accordé au gouvernement en vertu duquel des forces armées sont envoyées à l’extérieur pour mener des opérations militaires en Syrie et en Irak en cas de nécessité pour faire face à toute éventuelle attaque terroriste.
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