La France réduira sa part au sein de Renault
Le gouvernement, selon lui, désapprouve les changements radicaux dans l`alliance de Renault et du Nissan Motor japonais, qui existe depuis 16 ans.
Une fusion entre Renault et Nissan n`est "pas à l`ordre du jour", a précisé M. Macron, se disant en revanche en faveur d`une "intégration opérationnelle" entre les deux constructeurs automobiles, selon l`AFP.
En avril, la France a acquis 4,7% du groupe français, portant ainsi sa part de 15% à 19,7%, pour avoir le droit de veto lors de la prochaine assemblée générale. L`objectif était de bloquer la proposition d`annuler la règle selon laquelle les actionnaires détenant les titres pendant plus de deux ans ont un double droit de vote. Le blocage a réussi.
Le fonds d`investissement APA avait promis de vendre cet automne 4,7% des actions de Renault, mais début octobre, le gouvernement a décidé de reporter les plans de réduction de sa part sur fond du scandale de Volkswagen, qui a provoqué une chute des titres des producteurs automobiles européens.
Les actions de Renault ont perdu en valeur 0,2% mardi. La capitalisation de la compagnie est d`environ 27,5 milliards d`euros.