En se fondant sur les résultats de l’enquête de la commission de l’IAAF, le CIO entend prendre «toutes les mesures nécessaires» envers les responsables présumés, en allant jusqu’au retrait et à la réattribution des médailles, ainsi qu’à l’exclusion des personnes concernées des Jeux olympiques à l’avenir, ajoute la déclaration.
Cependant, le CIO n’a «aucune raison de douter de la crédibilité des résultats des tests antidopage effectuées lors des Jeux olympiques d’hiver en 2014», vu que ni le rapport de la Commission de l’Agence mondiale antidopage, ni son groupe indépendant d’observation n’ont mentionné des violations liées aux Jeux de Sotchi.
Dans le même temps, le Comité a souligné qu’il allait refaire des tests sur les échantillons collectés lors des Jeux de 2014 «de façon appropriée dans le cas de doutes persistants».
Le ministre russe des Sports Vitali Moutko a également confié qu’il était inconcevable pour lui que l’équipe russe ne prenne pas part aux Jeux Olympiques à Rio de Janeiro.
«Je ne préfère pas considérer une telle option. Nous avons des jeunes sportifs qui attendent avec impatience leurs premiers Jeux… Les sportifs honnêtes ne doivent pas souffrir, ils travaillent dur afin d’atteindre leurs objectifs. Nous devons les protéger», a souligné Moutko, cité par l’agence TASS.
Plus tôt, Moscou a rejeté les accusations de dopage révélées le 9 novembre dans un rapport d’une commission spéciale de l’Agence mondiale antidopage. Pour Vitali Moutko, qui a accordé une interview à RT, ces suggestions sont «sans fondement», vu qu’il manque des preuves, qui sont absentes du rapport. Le directeur de l`Agence russe contre le dopage, lui, est même allé plus loin, en soulignant que le contrôle de l’AMA est basé sur un documentaire allemand et des publications de tabloïds britanniques.
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