C’est ce qu’a déclaré Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, dans son intervention au cours des discussions générales de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre a fait savoir que l’Azerbaïdjan avait réussi à maintenir sa croissance économique en dépit de la crise économique globale et de la chute des prix de pétrole. La croissance économique durable a permis à l’Azerbaïdjan non seulement de prêter l’attention sur sa propre stratégie nationale de développement, mais aussi de soutenir activement le développement international. L’Azerbaïdjan a accordé des aides humanitaires et de développement à un certain nombre de pays par le biais de la Fondation Heydar Aliyev et de l’Agence azerbaïdjanaise pour le développement international (AIDA), instituée au sein du Ministère des Affaires étrangères.
En juin dernier, l’Azerbaïdjan a été élu au Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) pour les années 2017-2019 en obtenant 176 voix sur 184 au vote organisé à l’Assemblée générale des Nations Unies. Si l’on prend en considération que l’ECOSOC est une plateforme centrale pour mener des discussions professionnelles sur le développement durable, cela nous offrira des opportunités supplémentaires pour contribuer au développement international.
Elmar Mammayarov a dit que les conflits armés non résolus, le terrorisme, l’extrémisme violent, le séparatisme agressif, l’intolérance, la discrimination religieuse et ethnique continuaient de demeurer les problèmes les plus sérieux et figurent parmi les facteurs essentiels qui entravent le développement.
Pendant la période écoulée depuis les dernières discussions générales, aucun progrès n’a été obtenu dans le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. L’Arménie continue, au détriment du droit international et des résolutions 822, 853, 874 et 884 adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 1993, de garder sous l’occupation les territoires azerbaïdjanais, dont la région du Haut-Karabagh et sept districts adjacents. La participation de l’Arménie dans le processus de négociation n’est rien d’autre qu’une simulation.
Les activités illégales de l’Arménie dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan ébranlent les perspectives de parvenir à trouver une solution politique au conflit et constituent une menace immédiate à la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. L’Arménie doit comprendre que c’est une grande erreur de compter sur le statu quo et les provocations militaires.
Bakou attend de l’Arménie la mise à terme de sa présence militaire dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan et la participation aux pourparlers avec l’Azerbaïdjan afin de trouver une solution politique au conflit prolongé.
Le conflit ne peut être réglé que sur la base de la souveraineté et l’intégrité territoriale, au sein des frontières internationalement reconnues de l’Azerbaïdjan. Plus vite l’Arménie comprend cette réalité et retire ses forces armées des territoires occupés de l’Azerbaïdjan, plus vite le conflit sera réglé, de même que l’Arménie et sa population bénéficieront des perspectives de la coopération ainsi que du développement économique. L’Azerbaïdjan n’épargnera pas ses efforts pour parvenir à régler le conflit, assurer la paix, la justice et le développement dans la région.
Azertag
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