Le président turc Recep Tayyip Erdoğan hier 20 Septembre exigeait une action internationale contre le prédicateur américain exilé Fethullah Gülen, qu`il accuse d`avoir orchestré un coup d`Etat avorté contre le gouvernement du parti AK (Justice et Prospérité) en Turquie..

"Je voudrais demander à tous nos amis de prendre les mesures nécessaires contre l`organisation terroriste Fethullah dans leur propre pays pour l`avenir de leur propre peuple et leur bien-être," at-il dit à l`Assemblée générale de l`ONU, en se référant au mouvement Gülen.

Gülen, qui a fui la Turquie pour la Pennsylvanie et a été actif dans le dialogue interreligieux et la charité, nie fermement les accusations d`Erdogan qu`il a organisé le coup d`Etat militaire de la tentative du Juillet dans ce pays.

Erdoğan, qui a cherché à purger les écoles et les militaires de la Turquie d`adeptes de Gülen comme il se solidifie le contrôle, a déclaré à l`Organisation des Nations Unies pour que le mouvement était présent dans 170 pays, ce qui pose une «menace pour la sécurité nationale» pour chacun d`eux.

"Cette organisation terroriste est une hérésie mentale profonde de subjuguer le monde entier, bien au-delà la Turquie", at-il dit.

"Il ressort de notre expérience que si vous ne vous battez pas contre Féto maintenant, demain peut-être trop tard", at-il dit, se référant au groupe par un acronyme.

Erdoğan a pressé les Etats-Unis d`extrader Gülen. Vice-président américain Joe Biden a déclaré lors d`une visite en Turquie le mois dernier que les experts juridiques et les tribunaux devront examiner les preuves contre le prédicateur.

Le leader turc a également fustigé l`Union européenne sur la mise en œuvre d`un accord en Mars qui appelle la Turquie à redoubler d`efforts pour endiguer le flux de migrants, principalement en provenance de Syrie, qui ont fui pour l`Europe.

À son tour, l`Europe a promis 3 milliards d`euros d`aide, Voyage sans visa aux citoyens turcs et des négociations plus rapides sur objectif de longue date du pays d`adhérer à l`Union européenne.

"Malheureusement, nous n`avons pas reçu un appui important des autres pays, en particulier l`Union européenne, qui nous avait promis de contribuer à cet égard», a déclaré Erdoğan, qui dit que la Turquie avait passé un total de 25 milliards $, dont la moitié dans des camps, à soins pour les près de trois millions de Syriens sur son sol.

Les promesses faites par l`Union européenne "ont été presque oublié et les excuses artificielles sont élevés tout le temps», a déclaré Erdoğan.

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