Le président azerbaïdjanais a donné une réponse forte et dure à son homologue arménien

  18 Septembre 2016    Lu: 1132
Le président azerbaïdjanais a donné une réponse forte et dure à son homologue arménien
Le président arménien Serge Sarkissian s’est plaint de l’Azerbaïdjan pour les affrontements survenus en avril dernier sur la ligne de front, dans son intervention lors de la réunion en format restreint du Conseil des chefs d’Etat de la CEI, le 16 septembre à Bichkek. Il a accusé l’Azerbaïdjan d’avoir violé le cessez-le-feu lors de ces affrontements.

C’était le président biélorusse Alexandre Loukachenko qui devait, par ordre alphabétique, prendre la parole après le président arménien. Mais le président Ilham Aliyev lui a demandé de lui céder son tour. Sa demande acceptée par le président biélorusse, le président Ilham Aliyev a donné une réponse forte et dure à son homologue arménien :

- Je me suis senti obligé de commenter les paroles du président arménien. En me basant sur le principe de régler le conflit du Haut-Karabagh dans les autres institutions internationales, je n’ai pas jugé nécessaire d’en parler aujourd’hui. Mais, en voyant la partie arménienne se plaindre une nouvelle fois, je me suis senti obligé de donner des explications à ce sujet.

La partie arménienne a déjà ennuyé toutes les organisations internationales par ces plaintes. Vous imaginez, la situation est assez paradoxale : l’Arménie envahit le territoire d’un Etat souverain, viole son intégrité territoriale, expulse la population azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh ainsi que de sept régions adjacentes, réduit un million de personnes à l’état de réfugiés et de personnes déplacées, détruit tout, toute infrastructure dans les territoires occupés, nos monuments historiques, religieux et culturels y compris, et après, durant plus de 20 ans elle ne fait que simuler un processus de négociation. En même temps, pour rendre ce processus infini, elle a de temps en temps recours à différents actes provocateurs, dont l’un a été commis en avril dernier. Plus de cinq cents maisons de la population civile azerbaïdjanaise ont subi des tirs d’artillerie ennemie dans ces affrontements, plus d’une centaine de maisons ont été détruites, environ une dizaine de personnes civiles tuées, dont quelques enfants.

Les organisations internationales comprennent avec précision comment ce conflit doit être réglé. Il existe une institution suprême – le Conseil de sécurité des Nations Unies. Il n’y a pas d’autre institution aussi suprême. Au début des 1990, le Conseil de sécurité a adopté quatre résolutions qui exigent le retrait immédiat et inconditionnel des forces occupantes arméniennes des territoires azerbaïdjanais. Ces résolutions ne sont pas accomplies. L’Arménie ne les respecte pas et cherche à créer de nouvelles réalités en modifiant les frontières administratives de l’ancienne Région autonome du Haut-Karabagh, en colonisant illégalement ce territoire. C’est tout à fait illégal, c’est un crime et il continue toujours.

Nous sommes fidèles au processus de paix. Nous travaillons de manière constructive. Il y a le Groupe de Minsk. Pourtant, la partie arménienne en profite pour rendre le processus de négociation infini. Ils ne veulent pas la paix. Ils veulent garder le contrôle de nos territoires et en culpabiliser l’Azerbaïdjan partout, comme si nous violons quelque chose. Nous sommes les vraies victimes de l’occupation. Nous n’avons envahi aucun territoire. Nos terres, 20 pour cent du territoire internationalement reconnu de l’Azerbaïdjan sont sous l’occupation. C’est une réalité. C’est pour ça qu’en tenant compte de la nouvelle plainte mal placée du président arménien, je me suis senti obligé de les porter une fois de plus à l’attention de mes collègues.

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