Les parents des 43 étudiants disparus en 2014 s`étaient joints à la manifestation qui rassemblait une foule dénonçant la corruption, les violence liées au trafic de drogue et l`accueil réservé au candidat républicain Donal Trump par le président mexicain le 31 août.
"Nous n`avons pas de raison de crier `Vive le Mexique`. Il y a des milliers d`injustices" déplorait Cristina Bautista, mère d`un des 43 élèves-enseignants de l`école d`Ayotzinapa disparus il y a deux ans. "Il en manque 43. Crime d`Etat!" pouvait-on lire sur certaines pancartes des manifestants.
"Nous sommes indignés et honteux que Trump soit venu ici comme un chef d`Etat" regrettait de son côté Ismael Padilla, 49 ans, principal-adjoint d`un collège. Le candidat républicain à la Maison Blanche avait irrité les Mexicains en exigeant que leur gouvernement paie pour un mur entre les deux pays et en qualifiant les migrants de "violeurs".
Peña Nieto, qui a pris ses fonctions en décembre 2012, a vu sa popularité s`effondrer à 23% d`opinions positives, selon un récent sondage du quotidien Reforma.
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