«Je n`ai pas peur de notre avenir économiquement parlant ... mais ce que nous devons réellement est la stabilité politique dans la région", a déclaré Vučić AFP dans une interview à son siège du gouvernement à Belgrade.
«Voilà pourquoi nous allons investir beaucoup d`efforts, beaucoup de temps, pour obtenir ce genre de stabilité politique."
Vucic, qui a promis de conduire la Serbie dans l`Union européenne, a déclaré un problème particulier était la relation entre les Serbes et les Musulmans dans la région.
Les relations se sont restées tendues, tant au sein de la Bosnie entre les capitales Belgrade et Sarajevo, depuis que le conflit inter-ethnique de la Bosnie dans les années 1990 que la Yougoslavie communiste effondré.
relation glaciale de la Serbie avec la Croatie a également atteint de nouveaux plus bas au cours des derniers mois, et Belgrade refuse toujours de reconnaître la souveraineté du Kosovo, qui a proclamé son indépendance en 2008.
Vucic a dit qu`il a été amélioré "confiance" entre Belgrade et Pristina, mais il a répété que la Serbie ne voulait pas laisser son ancienne province méridionale obtenir un siège à l`ONU.
Vucic, qui est devenu premier ministre en 2014, a reconnu la collaboration de voisinage n`a pas été facile après "non seulement des décennies, mais des siècles de haine et de guerres».
Plus de 130.000 personnes ont été tuées et des millions de sans-abri dans les années 1990, les conflits des Balkans.
Vucic, un ultranationaliste ardent au moment qui est devenu ministre de l`information sous Slobodan Milosevic en 1998, a depuis lui-même remodelé comme un réformateur pro-UE.
«Mon rêve est d`avoir une union douanière avec tous les Etats des Balkans, tous les territoires, avec tout le monde. C`est mon rêve. Pour avoir un marché unique », a déclaré le Premier ministre.
Il a dit que ce ne serait pas une autre Yougoslavie, mais un marché permettant "les riches" et "mieux et plus grandes entreprises dans cette région."
«Chemin sur l`Union européenne»
En prélude à une visite de deux jours en France, Vučić a souligné l`enthousiasme de son gouvernement pour devenir un membre de l`UE, en dépit du scepticisme de l`élargissement au sein du bloc de 28 membres ainsi que parmi les sept millions d`habitants de la Serbie.
«Nous avons une majorité de gens qui pensent que (le) de l`UE porte atteinte à l`intérêt national, qui est le fait, je ne peux pas nier que," dit Vucic.
Selon un sondage publié plus tôt cette année, un référendum sur l`adhésion à l`UE gagnerait le soutien de seulement 48% des Serbes.
Mais Vučić a rejeté l`idée de la Serbie elle-même l`équilibre entre l`Europe et son proche allié de la Russie.
La Serbie a refusé de se joindre à l`UE en imposant des sanctions contre la Russie sur le conflit en Ukraine, et Moscou soutient également Belgrade en niant l`indépendance du Kosovo.
«Nous sommes sur notre chemin de l`UE. La seule différence est, oui, nous aimerions rester dans une très bonne relation avec les Russes ", a déclaré Vucic.
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