"L`Iran salue tout établissement d`une trêve en Syrie", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Ghasemi. Mais, a-t-il ajouté, son succès "dépend de la création d`un mécanisme de surveillance globale, en particulier du contrôle des frontières afin de stopper l`arrivée de nouveaux terroristes, ainsi que d`armes et de ressources financières pour les terroristes". Téhéran considère, comme le régime syrien, les groupes rebelles ainsi que les organisations jihadistes comme des "terroristes".
Ghasemi a également plaidé pour que l`aide humanitaire parvienne à toutes les régions de la Syrie "sans discrimination (...) surtout dans ces zones sous le contrôle ou assiégées par les groupes terroristes". Cette réaction intervient au lendemain de l`approbation par le régime syrien, dont l`Iran est le principal allié régional, d`un accord de trêve annoncé vendredi soir par les Etats-Unis et la Russie.
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