La structure dans le nord de Paris, qui ouvrira ses portes à la fin du mois prochain, accueillera essentiellement les hommes seuls et se chargera d`expliquer aux migrants leurs droits, notamment en vue de l`asile. Le suivi médical qui sera proposé dans cette structure devra permettre d`éviter la propagation des épidémies, comme des cas de tuberculose recensés dans les campements sauvages éparpillés à travers la capitale française.
La deuxième structure, qui ouvrira "plus tard", accueillera les femmes et les mineurs isolés, dans le sud-est de Paris, selon Hidalgo. Ce camp aura surtout pour objectif d`éviter les réseaux de prostitution auxquels est exposé ce "public fragile", a-t-elle souligné.
L`Etat français, que la maire avait précédemment appelé à devenir "partenaire" du processus, a décidé d`accompagner la ville de Paris, "y compris le financement de ce dispositif", a informé Hidalgo.
"Nous devons apporter cette réponse sans aucune naïveté mais il faut apporter cette réponse humanitaire", a encore noté la maire de Paris, ajoutant que cette "souffrance" ne disparaîtra pas "simplement en se disant `On ne veut pas voir que cela existe`".
Le projet de l`installation dans la capitale française du premier camp humanitaire respectant les normes de l`Organisation des Nations Unies (ONU) avait été annoncé fin mai par Hidalgo. La ville de Paris "prend les choses en main" face aux mesures insuffisantes proposées par l`Etat français, avait alors estimé l`édile.
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