Vendredi soir, dans un communiqué, le conseil d’administration de Renault a assuré avoir procédé à « un premier point d’étape des discussions engagées entre les deux principaux actionnaires de long terme de Renault, l’Etat français et Nissan », sept mois après la montée de l’Etat de 15 % à 19,7 % au capital de l’ex-Régie. Cette action a provoqué le courroux de Carlos Ghosn, le PDG de Renault et Nissan, ainsi que celle des administrateurs indépendants du constructeur.
Mise en place d’un comité
Afin de poursuivre les discussions d’ici au prochain conseil d’administration prévu le 12 décembre, les administrateurs ont « décidé de s’organiser pour favoriser la recherche et la formalisation d’une solution préservant l’intérêt social de Renault et renforçant l’alliance. » Une temporisation qui se traduit par la mise en place d’un comité pour examiner la question. Il s’agissait d’un « point d’avancement » par rapport au dernier conseil d’administration du 6 octobre avec la « volonté de calmer le jeu », assure un syndicaliste.
Mais l’ambiance reste pour le moins tendue entre les acteurs du dossier
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