Sergueï Mavrodi, l’ancien escroc russe condamné, fait flamber les Bitcoins sur le marché Chinois

  07 Novembre 2015    Lu: 577
Sergueï Mavrodi, l’ancien escroc russe condamné, fait flamber les Bitcoins sur le marché Chinois
L’escroc russe condamné en 2007 à 4 ans et demi de prison pour avoir créé une pyramide financière revient sur le devant de la scène. Cette fois-ci, Sergueï Mavrodi a inventé un «réseau social financier» avec des Bitcoins, en Chine.
Le cours de la monnaie virtuelle Bitcoin, qui n’existe que sur Internet, s’est envolé ces derniers jours pour dépasser les 400 dollars. Cette nouvelle bulle spéculative est due à l’augmentation d`achats compulsifs par des investisseurs Chinois via le «réseau social financier» créé par Sergueï Mavrodi. Une structure financière similaire à celle qu’avait utilisé le financier américain, Bernard Mafoff, avec le succès que l’on sait. En vertu de ce schéma, les nouveaux arrivants, dans la pyramide ou sur le réseau social financier, garantissent la rémunération des investisseurs plus anciens, jusqu’à ce que le système tout entier s’effondre, faute de pouvoir servir les rendements mirobolants garantis au départ.

Pour investir sur le réseau chinois, les nouveaux entrants achètent des Bitcoins et en retour ils ont l’assurance d’obtenir une rémunération de plus de 20% sur leur investissement.

Ce type de fraude est assez répandu en Chine et les Bitcoins sont rapidement devenus très populaires. En quatre jours seulement, la valeur du Bitcoin a atteint 450 dollars, alors que la devise virtuelle s`échangeait ces dernières semaines autour de 230-240 dollars.

Le représentant de la fondation d’éducation économique Jefferey Tucker a précisé que «les nouveaux systèmes de fraude apparaissent dès lors qu’une nouvelle technologie est créée, et le Bitcoin ne fait pas exception».

«Les gens souhaitent posséder des Bitcoins car on leur a promis une rémunération qui dépasse la moyenne du marché. Ils veulent devenir riches rapidement. Mais cela est impossible», a-t-il rajouté.

Fondée par un Français, la plateforme d’échange des Bitcoins s’était déjà effondrée en 2014 en affichant une perte équivalent à 365 millions d’euros, soit 75% de sa valorisation la plus élevée. Le fondateur avait par la suite été soupçonné d’avoir falsifié les comptes du services consacré aux Bitcoins.

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