L’homme d’affaires Ali Sen a commenté la normalisation des relations entre la Turquie et la Russie pour le compte de l’Agence Anadolu.
Il a d’abord rappelé que le gaz naturel russe qui arrive en Turquie depuis l’Ukraine, via la Roumanie et la Bulgarie, serait coupé en 2019.
«C’est donc un manque à gagner de 14 milliards de m3 de gaz par an», a-t-il expliqué.
«Nous avons donc besoin que le gazoduc Turkish Stream soit construit et fonctionnel au plus vite. Si non, nous pourrions rencontrer dès 2019 des grandes difficultés dans notre offre en gaz naturel», a-t-il dit.
«Pendant la période de crise entre les deux pays, tous les secteurs ont été touchés, sauf celui du gaz naturel. Moscou n’a pas coupé les vannes vers la Turquie», a-t-il rappelé.
Par ailleurs, le président de Bosphorus Gaz a dit espéré un accord pour effectuer les échanges commerciaux entre les deux pays sur la base des monnaies nationales et ainsi mettre fin au problème de la parité.
«C’est très important pour nous, car nous vendons avec la livre turque TL mais achetons en dollar. Nous devons faire nos échanges avec le rouble et la TL. Je pense que notre Président sera en mesure de faire aboutir cette requête», a-t-il poursuivi.
Ali Sen a exprimé son enthousiasme devant l’objectif affiché des deux chefs d`Etat pour atteindre un volume d`échange commercial de 100 milliards de dollars entre les deux pays.
«Aujourd’hui, le volume de nos échanges est de 35 milliards de dollars. Je pense que désormais plus aucun problème ne pourra freiner nos relations avec la Russie», a-t-il dit.
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