10 faits qui vous surprendront sans doute sur Hillary Clinton

  10 Août 2016    Lu: 780
10 faits qui vous surprendront sans doute sur Hillary Clinton
Républicaine à ses débuts, admiratrice de l`éducation à la française, pieuse... L`autre visage de la candidate démocrate à la présidentielle américaine.
Vous croyez avoir tout entendu sur Hillary Clinton ? Voici dix faits que vous ignorez sans doute.

1. Elle a commencé dans les rangs républicains

Son père militaire était républicain, et donc elle aussi. A 13 ans, elle a enquêté sur les fraudes électorales à Chicago, réalisées au profit de JFK. En 1964 elle a fait campagne pour Barry Goldwater. Elle a présidé le club des jeunes républicains du Wellesley College, la fac qu`elle a suivie avant d`atterrir à Yale. Elle a changé de parti en 1968 pour soutenir George McGovern en 1972.

2. Elle a des ancêtres québécois

Selon la presse canadienne, on trouve dans son arbre généalogique des Campeau, Beaudry, Lefebvre, Picard, Duguay, Boucher, Gagnon, Hebert et Couillard.

3. Elle a bossé pour une entreprise de boîtes de conserve

Cela s`est passé en Alaska, en 1969.

4. Elle a joué un rôle dans le Watergate

Elle a fait partie de l’équipe de travail préparant l’impeachment de Richard Nixon en 1974, après l’affaire du Watergate. Juste avant son départ pour l`Arkansas.

5. Elle a repoussé à plusieurs reprises les demandes en mariage de Bill Clinton

C`est du moins ce qu`elle raconte dans ses mémoires. Elle aime relater comment il l’avait mangée des yeux dans la bibliothèque universitaire de Yale : elle s’était alors levée et avait marché droit sur lui, pour se présenter (et l’embarrasser). Elle sortait à l`époque avec un certain David Rupert, jeune républicain devenu objecteur de conscience. Mais elle ne l`aurait pas trouvé assez ambitieux, a-t-il raconté des années après.



Clinton lui a proposé un voyage en Angleterre, elle a refusé : "Pas maintenant". Elle aurait ainsi repoussé plusieurs fois ses demandes, pendant deux ans, assure-t-elle. Jusqu’à ce qu’il la fasse craquer en lui disant qu’il s’installait en Arkansas et qu’elle devait se marier avec lui parce qu’il ne supporterait pas la solitude dans ce coin-là.


6. Elle a remporté un Grammy Award en 1997

Elle a reçu le Grammy "Meilleur album parlé" pour la version audio de son livre "It Takes a Village".

Hillary Clinton reçoit son Grammy Award



7. Elle admire l’éducation à la française

La triste vérité, c`est que les Américains, à la différence des Français, n`ont jamais accordé suffisamment de prix au métier qui consiste à s`occuper des enfants."

La phrase est tirée de son livre "It takes a village" ("Il faut tout un village pour élever un enfant", Denoël 1996).

On apprend dans "Hillary Clinton de A à Z", de François Clémenceau (éd du Rocher, 2015) qu`Hillary Clinton a passé dix jours en mars 1989 en France pour un voyage d’étude organisé par la French American Foundation, afin de découvrir comment marchaient les allocations familiales, les congés maternité, les maternelles...

8. Elle est pieuse

Elevée dans la religion chrétienne, dans l’église méthodiste. Formée spirituellement par le révérend Don Jones, qui l’a emmenée à un meeting de Martin Luther King en 1962. A la Maison Blanche, elle participait à un groupe de prière. Elle est, comme son église, favorable au droit à l’avortement.



9. Elle a traîné une casserole immobilière pendant des années

Il s`agit de l’affaire Whitewater ou "Whitewatergate". A la fin des années 1970, les jeunes Hillary et Bill Clinton ont investi dans un projet de domaine de vacances, qui a fait faillite dans des circonstances troubles. Avec un suicide à la clé.

Une enquête approfondie a été menée sous la présidence de Bill Clinton, au terme de laquelle le couple présidentiel a été blanchi. En 1994, Hillary Clinton a donné une conférence de presse pour s’expliquer :

J’étais de bonne foi. Je voulais gagner de l’argent. Je ne pensais pas que cela tournerait mal."

10. Elle juge très sévèrement la politique étrangère d’Obama

Ce dernier a dit un jour que sa boussole en matière de politique étrangère était : "Évite de faire des conneries". Ce que n`a pas apprécié Hillary Clinton, son ancienne secrétaire d`Etat:

Les grandes nations ont besoin de principes directeurs. Et "Évitons de faire des bêtises" ne constitue pas un principe directeur."

Sur la Syrie, elle considère ainsi que les Etats-Unis ont failli : ils auraient dû aider à la structuration d’une force combattante crédible contre Bachar al-Assad

L’incapacité à bâtir une force combattante crédible, parmi les gens qui étaient à l’origine des manifestations contre Assad, -il y avait des islamistes, des laïques, et plein de nuances entre les deux- cette incapacité a laissé un grand vide, que les djihadistes ont maintenant rempli."

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