Le vol MH370 a plongé dans l`océan à une vitesse très élevée

  09 Août 2016    Lu: 536
Le vol MH370 a plongé dans l`océan à une vitesse très élevée
Le vol MH370 de Malaysia Airlines disparu il y a plus de deux ans a plongé dans l`océan à une vitesse très élevée, selon une étude publiée mardi qui tend à conforter l`idée que l`avion s`est écrasé dans la zone où sont menées les recherches.
Le Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne s`était volatilisé le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, et se serait abîmé dans l`océan Indien. Cette disparition est l`un des plus grands mystères de l`histoire de l`aviation civile.

Des opérations de recherches dirigées par l`Australie se concentrent sur une vaste zone de 120.000 kilomètres carrés, l`équivalent de trois fois la superficie de la Suisse.
Elles n`ont pour l`instant rien donné, et certains experts estiment qu`avec quelqu`un à ses commandes, l`avion pourrait avoir plané bien au-delà de la zone de recherche.

Mais des analyses poussées du constructeur Boeing et de nouvelles données du département américain de la Défense laissent penser, quel qu`ait été le rôle du ou des pilotes, que l`avion a plongé dans l`eau à une vitesse très élevée, rapporte le journal The Australian.

Quand le MH370 est venu à bout de ses réserves de carburant, il a ralenti avant de plonger de 35.000 pieds (10.600 mètres) à une vitesse de 12.000 à 20.000 pieds par minute, estime Boeing selon cette étude.
Cette chute brutale a été confirmée par de nouvelles données analysées par le département australien de la Défense, parmi lesquelles des signaux émis automatiquement par l`avion et captés par des satellites, a déclaré le chef du Bureau australien des transports et de la sûreté, Greg Hood, selon The Australian.

Le chef de l`agence coordonnant les recherches a ajouté que cela confortait l`idée que le MH370 "s`est probablement écrasé dans la zone de recherche de 120.000 kilomètres carrés", selon The Australian.
Cette zone avait été déterminée en partant de l`hypothèse que l`avion n`avait au final plus personne à ses commandes et qu`il était à court de carburant.

L`Australie, la Malaisie et la Chine - pays dont la plupart des passagers étaient originaires - ont convenu de suspendre les recherches après la fin de celles menées dans la zone actuelle à moins qu`apparaisse une "information nouvelle et crédible".

Les spéculations pour expliquer cette disparition demeurent principalement concentrées autour d`une défaillance mécanique ou structurelle, une prise d`otage ou un acte terroriste, mais rien n`est jusqu`ici venu étayer l`un ou l`autre scénario.

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