D`après Susan Schneider, l`inoubliable acteur du "Cercle des poètes disparus" ou de "Madame Doubtfire" était atteint de démence à corps de Lewy, maladie neurodégénérative qui provoque de violents changements d`humeur et des hallucinations, caractéristiques partagées avec les maladies de Parkinson et d`Alzheimer.
Quelques jours après la mort tragique du comédien, qui s`est suicidé chez lui le 11 août 2014 à l`âge de 63 ans, son épouse avait révélé qu`il luttait contre la maladie de Parkinson, la dépression et l`anxiété.
Elle affirme mardi dans la revue sur les célébrités People que "ce n`est pas la dépression qui a tué Robin. La dépression est l`un des, disons, cinquante symptômes" dont il faisait l`objet et "c`était l`un des plus minimes".
Les premiers signes sont apparus à partir de novembre 2013, "comme des boules de flipper, on ne savait plus où regarder", poursuit Mme Schneider, qui s`est exprimée simultanément dans plusieurs médias américains.
Les choses ont empiré pendant les mois qui ont précédé la mort de l`acteur, l`un des plus brillants et aimés de sa génération.
Il s`est mis à souffrir de terribles crises de panique, avait du mal à calculer les distances et s`est ainsi ensanglanté la tête en rentrant dans une porte.
Ses docteurs peinaient à établir un diagnostic... jusqu`à l`autopsie. "Les médecins faisaient ce qu`il fallait", mais "sa maladie était trop rapide et plus forte que nous", s`est désolée la troisième épouse du comédien.
"Nous vivions un cauchemar", a-t-elle poursuivi dans un entretien à la chaîne ABC, ajoutant que l`acteur savait qu`il "était en train de perdre la tête".
"Une minute il était lucide... Et cinq minutes plus tard, il disait quelque chose qui... ne collait pas", raconte-t-elle.
Sa voix si flexible qui avait en grande partie contribué à ses talents d`imitation et à sa carrière, était aussi en train de se détériorer.
Le comédien, lauréat d`un Oscar en 1998 pour "Will Hunting", avait parlé maintes fois de son addiction à l`alcool et de sa dépression, mais d`après sa veuve, il était sobre depuis huit ans.
La nuit précédant son suicide, Mme Schneider se souvient qu`il semblait d`humeur paisible. Il était entré et sorti plusieurs fois de sa chambre, l`une d`elles en tenant un iPad en main et semblant intéressé par quelque chose.
"J`ai pensé que c`était un bon signe", a-t-elle remarqué. Puis ils se sont souhaité bonne nuit, sans qu`elle sache que c`était la toute dernière fois.
"J`ai beaucoup pensé à ce qui l`a poussé à faire ça. (...) Et je ne lui en veux pas une seconde", conclut Mme Schneider.
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